Arkhè parcourt les origines et les forces premières de la création. Ce terme grec, signifiant à la fois commencement et fondement, tisse un dialogue entre matières, formes et temporalités.
Chez Mélanie Berger, la peinture devient organisme en mutation, où huile et papier interagissent entre contrôle et hasard. Laura Colmenares Guerra fait émerger, grâce aux technologies, la mémoire invisible des écosystèmes et des voix oubliées. Adrien Degioanni capte l’inouï, amplifiant les silences du bureau des forges pour ouvrir une nouvelle écoute du réel. Le Studio Biskt, quant à lui, réconcilie artisanat et industrie : ses céramiques dialoguent avec les ruines et la végétation de Montauban, entre formes archaïques et gestes contemporains.
L’exposition Arkhè interroge ainsi ce qui préside à l’émergence du vivant et du sensible, entre permanence et transformation.